L'actu d'Arvalis Maïs grain : les résultats des essais post-inscription variétés 2014
Retrouvez, par région, les résultats des nouvelles variétés de maïs grain expérimentées dans le réseau de Post-Inscription en 2014. Ce réseau est piloté par Arvalis-Institut du végétal en partenariat avec l’Ufs, des coopératives et des Chambres d’agriculture.
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Les références en matière de qualités génétiques d'une variété concernent :
- les rendements moyens de l'année 2014 et leur régularité entre les essais exprimés en % de la moyenne des variétés en étude. Un écart type (ET) faible signifie une bonne régularité entre essais.
- un rappel des pourcentages de rendement des deux années précédentes afin d'apprécier la régularité entre les années,
- les teneurs en eau du grain à la récolte,
- les pourcentages de verse à la récolte. A noter qu’en 2014, le faible nombre d’essais versés n’a que rarement permis d’effectuer des synthèses sur cette caractéristique.
Les résultats des variétés sont proposés par région de production et par groupe de précocité. Au sein des tableaux, les variétés sont classées par nombre d’années de références (avec rappel des rendements des années 2012 et 2013) et par ordre croissant de tardiveté à la récolte.
Bien que les écarts de teneurs en eau du grain en 2014 soient minimisés du fait de récoltes à faibles humidités du grain, et que le bilan favorable en sommes de températures ait permis aux variétés les plus tardives de chaque série de s’exprimer, la précocité reste un critère de choix important. En maïs grain, une variété plus tardive obtient en général un rendement supérieur de 0,5 à 2,5 q/ha par point de tardiveté, un avantage contrebalancé toutefois par le surcoût dû au séchage. Les variétés plus tardives apportent du gain potentiel en rendement, lorsque les dates de semis et les températures de l’année permettent de les valoriser.
En situations plus limitantes en températures et en eau durant la fin de croissance des grains (épuisement de la réserve des sols en culture en sec, restrictions d’irrigation), les variétés plus précoces s’expriment proportionnellement mieux. Le choix de la précocité apporte aussi de la souplesse dans les dates de récolte, la gestion des résidus, l’implantation de la culture d’hiver suivante et la maîtrise de la qualité sanitaire de la collecte. Il faut viser une maturité de récolte entre le 10 et le 15 octobre, avec un objectif de teneurs en eau du grain de 33 à 25 %.
La tenue de tige reste aussi un critère à surveiller. Toutefois, les conditions de l’année n’ont que très rarement mis à l’épreuve les nouvelles variétés.
Privilégier la régularité des rendements
Quant aux rendements, les écarts de comportement des variétés expérimentées entre années, essais et régions ne sont pas toujours faciles à expliquer. En 2014, ont été constatés des effets de densités de culture des variétés, liées à des qualités hétérogènes de lots de semences qui ont pâti de débuts de cycle parfois difficiles et localement quelques incidences de la verse et de la fusariose sur épis. Comme l’expérimentation s’est déroulée en quasi absence de déficit hydrique (excepté fin juin et début septembre), et a bénéficié de sommes de températures globalement favorables à la valorisation de la tardiveté, les variétés ont pu exprimer leur potentiel. La régularité des résultats, qui s’apprécie à l’aide des références des années antérieures et d’un indicateur de stabilité entre les essais de l’année, est à prendre en compte. La comparaison des résultats entre régions est aussi utile.
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